Au Sénégal, une nouvelle session extraordinaire de l’Assemblée nationale s’est ouverte à la demande du président, mais les tensions entre l’opposition et le camp exécutif persistent.
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Les projets de loi en cours sont mis en pause en raison d’une motion de censure déposée par les députés de l’opposition. Chaque camp s’accuse mutuellement du blocage de l’action gouvernementale, tandis que Moussa Diakhaté, de la majorité parlementaire, critique le Premier ministre pour ne pas avoir encore présenté son programme aux députés.
De son côté, Amadou Ba, représentant du parti présidentiel PASTEF, estime que cette situation de blocage était prévisible compte tenu de la majorité parlementaire défavorable au gouvernement. Il considère que ces tensions relèvent du processus démocratique et prédit une résolution imminente de la crise. Dans ce contexte, le pouvoir envisage la dissolution de l’Assemblée dès le 12 septembre, et le FMI a suspendu le décaissement de 250 millions de dollars faute de priorités budgétaires clairement définies.
W.K./La rédaction