L’Agence des Nations Unies pour les réfugiés a indiqué mardi dernier que la crise politique au Niger et les sanctions imposées à la suite du coup d’Etat risquent d’avoir des effets humanitaires catastrophiques.
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Suite à la crise politique au Niger, le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR), a constaté une augmentation de 50% des incidents dits de protection. Il s’agit des enlèvements, la violence de genre et la violence domestique, dans les cinq jours qui ont suivi le coup d’Etat.
Selon Emmanuel Gignac, représentant de l’HCR au Niger, les humanitaires ne sont actuellement « pas prêts à faire face à un afflux soudain ou à un mouvement de population » en l’espace de quelques jours. Il estime qu’il est important de mettre en place un régime d’exemptions » humanitaires aux sanctions.
Il faut préciser que selon le HCR, les sanctions et l’augmentation de la violence des groupes armés non étatiques « ont aggravé les perspectives humanitaires déjà désastreuses pour les populations vulnérables » au Niger.
Aubierge P./ la rédaction